L’éducation inclusive qui favorise les besoins de chaque enfant sourd doit être la norme et doit être l’objectif principal de tous les cadres éducatifs. Il est à noter qu’un grand nombre d’enfants sourds (même avec des implants cochléaires) encore éprouvent des difficultés dans des environnements bruyants, comme une classe ordinaire occupé, absent dehors sur des discussions de groupe s’il n’est pas facilitée par un soutien supplémentaire, tels que des interprètes en langue des signes. Si les enfants sourds sont scolarisés dans un établissement ordinaire, toutes les mesures devraient rapidement s’orienter vers l’éducation de plusieurs enfants dans une classe, l’utilisation des interprètes en langue des signes, et/ou des sourds (portant un modèle linguistique et culturel) favorisant l’acquisition naturelle de la Langue des Signes Française. Les parents doivent être soutenus tout au long du processus éducatif, en leur donnant accès à signer des cours de langue et des informations impartiales concernant les résultats scolaires des enfants sourds.
L’éducation comme un droit fondamental est mentionné non seulement dans le préambule de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées qui a été ratifié et décrété le 1er avril 2010, mais aussi dans son article dédié à l’éducation (article 24). Cet article veut faire en sorte que l’éducation est « livré dans la langue la plus appropriée » et mentionne l’emploi d’enseignants handicapés (par exemple les enseignants sourds) et ceux qui sont qualifiés en Langue des Signes Française aussi.
La Déclaration de Salamanque et cadre d’action pour les besoins éducatifs spéciaux (« Déclaration de Salamanque » qui a été établi dès 1994 par la Conférence mondiale sur les besoins éducatifs spéciaux : accès et qualité) souligne en particulier l’importance de la langue des signes comme moyen de communication dans son article 21. L’article en outre demande de prendre en compte les différences et les situations individuelles des enfants, y compris stipulant la possible formation plus appropriée de sourds et (sourds) aveugle dans des classes spéciales et des unités dans les écoles ordinaires.
L’objectif du bilinguisme est, pour l’enfant :
- un accès à l’insertion sociale,
- un ouverture entre les sourds et les entendants,
- un chemin à l’autonomie,
En conclusion, la FNSF préconise à ce que l’Éducation Nationale veille au bon fonctionnement, aux bonnes pratiques pédagogiques pour atteindre l’objectif : faire tomber « les barrières du handicap ».