L’éducation des jeunes sourds a toujours été un sujet de débats. Les discussions portent sur le type d’école, la langue de communication, et les systèmes de soutien utilisés. Non seulement avec l’avènement de l’implantation cochléaire le but a souvent évolué vers l’accès à la langue parlée plutôt que d’évaluer les résultats scolaires des enfants et un programme accessible adapté aux besoins individuels de l’enfant.
La FNSF préconise une approche des droits humains à un accès égal à l’éducation. Pour les enfants sourds-ci doit inclure l’accès à la Langue des Signes Française, y compris l’accès au français écrit – et en option au français parlée. La maîtrise d’une langue (à savoir la langue des signes) est la clé de l’accès à toute forme d’information, y compris le programme de l’Éducation Nationale. Les programmes d’interventions précoces doivent faciliter l’apprentissage de la langue des signes, même pour les enfants portant des prothèses auditives ou des implants cochléaires. Des études ont prouvé que – même si les enfants ne choisissent d’utiliser le langage parlé comme un moyen de communication plus tard la langue des signes n’est en aucune façon préjudiciable pour le développement de l’enfant; au contraire : le bilinguisme est généralement considérée comme un atout dans le monde compétitif d’aujourd’hui.
L’éducation inclusive qui favorise les besoins de chaque enfant sourd doit être la norme et doit être l’objectif principal de tous les cadres éducatifs. Il est à noter qu’un grand nombre d’enfants sourds (même avec des implants cochléaires) encore éprouvent des difficultés dans des environnements bruyants, comme une classe ordinaire occupé, absent dehors sur des discussions de groupe s’il n’est pas facilitée par un soutien supplémentaire, tels que des interprètes en langue des signes. Si les enfants sourds sont scolarisés dans un établissement ordinaire, toutes les mesures devraient rapidement s’orienter vers l’éducation de plusieurs enfants dans une classe, l’utilisation des interprètes en langue des signes, et/ou des sourds (portant un modèle linguistique et culturel) favorisant l’acquisition naturelle de la Langue des Signes Française. Les parents doivent être soutenus tout au long du processus éducatif, en leur donnant accès à signer des cours de langue et des informations impartiales concernant les résultats scolaires des enfants sourds.
L’éducation comme un droit fondamental est mentionné non seulement dans le préambule de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées qui a été ratifié et décrété le 1er avril 2010, mais aussi dans son article dédié à l’éducation (article 24). Cet article veut faire en sorte que l’éducation est « livré dans la langue la plus appropriée » et mentionne l’emploi d’enseignants handicapés (par exemple les enseignants sourds) et ceux qui sont qualifiés en Langue des Signes Française aussi.
La Déclaration de Salamanque et cadre d’action pour les besoins éducatifs spéciaux (« Déclaration de Salamanque » qui a été établi dès 1994 par la Conférence mondiale sur les besoins éducatifs spéciaux : accès et qualité) souligne en particulier l’importance de la langue des signes comme moyen de communication dans son article 21. L’article en outre demande de prendre en compte les différences et les situations individuelles des enfants, y compris stipulant la possible formation plus appropriée de sourds et (sourds) aveugle dans des classes spéciales et des unités dans les écoles ordinaires.
L’objectif du bilinguisme est, pour l’enfant :
- un accès à l’insertion sociale,
- un ouverture entre les sourds et les entendants,
- un chemin à l’autonomie,
En conclusion, la FNSF préconise à ce que l’Éducation Nationale veille au bon fonctionnement, aux bonnes pratiques pédagogiques pour atteindre l’objectif : faire tomber « les barrières du handicap ».